Appel intersyndical - grève du 14/12/18 |
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Écrit par Laurent ROUZIERE
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Jeudi, 13 Décembre 2018 21:15 |

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Mise à jour le Jeudi, 13 Décembre 2018 21:16 |
Appel intersyndical - grève du 11/12/18 |
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Écrit par Laurent ROUZIERE
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Lundi, 10 Décembre 2018 10:08 |

AG à 11 h - Bourse du Travail - Place Fernand Pelloutier
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Mise à jour le Lundi, 10 Décembre 2018 10:12 |
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Écrit par Laurent ROUZIERE
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Lundi, 09 Octobre 2017 09:12 |
10/10/2017
TOUS EN GREVE !
MANIFESTATION à ALBI
14 h 30, Place du VIGAN
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Un gouvernement qui tape sur l’école
Conceptions pédagogiques rétrogrades, autonomie accrue des établissements du 2nd degré et de leurs directions, réforme annoncée du baccalauréat ou encore sélection à l’entrée de l’Université : le projet d’école du gouvernement ne manque pas de nous inquiéter. En plus de fragiliser le service public d’éducation, il s’en prend également aux travailleurs et travailleuses de l’éducation par la suppression massive des CUI ou ses attaques contre les fonctionnaires.
Un gouvernement qui tape sur la fonction publique
Le ministre du Budget a assuré que le gouvernement appliquerait l’objectif de suppression de 120 000 postes dans la fonction publique d’ici à la fin du quinquennat dont 50 000 dans la Fonction Publique d’Etat. C’est un vrai choix de société que fait le gouvernement : en fragilisant encore les services publics, le gouvernement s’attaque à l’ensemble de la population et veut casser le lien social, les solidarités. Au contraire, SUD éducation revendique la création immédiate de postes à hauteur des besoins. Enfin, le rétablissement du jour de carence c’est‐à‐dire le non-remboursement du premier jour d’un arrêt maladie même si celui‐ci ne dure qu’une journée est une insulte aux salarié-e-s de la Fonction publique en même temps qu’une attaque contre leur rémunération.
Hausse de la CSG : bonjour l’arnaque !
Macron a annoncé remonter le pouvoir d’achat des salarié‐e‐s du privé en supprimant d’un côté les cotisations salariales maladie et chômage prélevées uniquement sur les paies des salarié‐e‐s du privé et en augmentant d’un autre côté la CSG qui finance la protection sociale et qui est prélevée sur les salaires de tou‐te‐s les salarié‐e‐s, du privé comme du public, sur les pensions de retraites et les allocations de chômage. Macron joue la division en faisant payer aux retraité‐e‐s, aux chômeur‐euse‐s et aux fonctionnaires les "augmentations" de salaires du privé. Les fonctionnaires devraient payer 3 à 4 milliards d’euros de cotisations sociales supplémentaires chaque année. Les scenarii proposés par le gouvernement pour compenser cette perte ne sont pas suffisants et ont été rejetés par les syndicats : d’abord ils ne concernent que les personnels en poste au 1er janvier 2018. Quid de nos futur-e-s collègues ? Ensuite ils reposent sur l’instauration d’une indemnité alors même que les indemnités ne sont pas prises en compte dans le calcul de la retraite. Dans le même temps, la réforme de l’ISF va faire perdre 2 milliards d’euros à l’État au profit des plus riches alors que le gouvernement précédent leur avait déjà fait plus de 30 milliards de cadeaux fiscaux !
Des attaques coordonnées contre les salarié-e-s
C’est bien une logique globale que met en place le gouvernement en privilégiant les plus riches au détriment des plus fragiles. Dans le privé comme dans le public, nous sommes visés par des réformes qui s’inscrivent dans la même stratégie. Plutôt que de morceler les ripostes, l’heure est à unifier nos luttes.
L’expérience l’a prouvé : les journées d’actions isolées ne suffiront pas à elles seules à faire plier le gouvernement. C’est pourquoi SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, appelle à se réunir sur nos lieux de travail et à discuter de l’ancrage d’une grève reconductible et interprofessionnelle. Celle-ci doit se construire dans chaque secteur, y compris l’éducation.
Public, privé : mêmes attaques, même riposte !
Les mesures prises par le gouvernement pour le secteur privé et pour les fonctions publiques ne sont pas les mêmes, puisque les lois les régissant sont différentes, mais elles suivent toutes une même logique néo-libérale menée au détriment des salarié-e-s, et nécessitent donc une riposte commune. Petit comparatif des contre-réformes dans le public et dans le privé.
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PRIVÉ |
PUBLIC |
Baisse des Salaires
Des salaires tirés vers le bas au nom de la compétitivité des entreprises. La loi travail XXL permet à une entreprise de réclamer des baisses de salaires en échange du maintien de l’emploi.
Explosion des normes
Quasi disparition de la hiérarchie des normes qui imposait qu’un accord d’entreprise ne pouvait être que plus favorable au salarié que l’accord de branche, lequel ne pouvait être que plus favorable que la Loi.
Contrats courts
Jusqu’à présent, les CDD et contrats de mission étaient encadrés par des règles strictes. L’ordonnance n°3 prévoit qu’un accord de branche peut définir la durée maximale d’un contrat précaire (donc plus de 18 mois), le nombre de renouvellements possibles (donc plus de 2 fois), ainsi que la durée du délai de carence entre deux contrats précaires.
Fin des contrats aidés
Suppression des emplois aidés, facteur d’accès durable à l’emploi salarié (en 2014, 71 % des sortant-e-s de CUI-CIE ont été embauché-e-s en CDI) et utiles socialement (emplois associatifs pour une bonne part).
Règne des petits chefs
Possibilité, pour le chef d’une petite entreprise, de discuter de tout ce qui ne relève pas de la branche avec ses employé-e-s sans la participation d’un-e délégué-e syndical-e (par ex. référendum d’entreprise lancé à l’initiative de l’employeur).
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Baisse des Salaires
Blocage du point d’indice des fonctionnaires depuis 2010 au nom de l’équilibre des comptes publics. Hausse de la CSG, rétablissement du jour de carence, là aussi les baisses de salaires sont significatives.
Explosion des normes
Tendance à la décentralisation des agents publics vers les collectivités locales ce qui conduit à des réglementations distinctes entres les régions, les départements, les académies (ex : sur les règles de recrutement des contractuel-le-s, sur les mutations au mouvement intracadémique)
Contrats courts
Là, c’est le public qui est en avance sur le privé : dans l’Éducation Nationale (enseignant-e-s contractuel-le-s, AED), les CDD sont déjà sans durée minimale obligatoire, renouvelables à volonté (jusqu’à 6 années), et sans délai de carence !
Fin des contrats aidés
Réduction drastique des emplois aidés (CUI-CAE) dans les établissements scolaires au mépris des personnels et des élèves dont la présence d’un AVS par exemple est souvent indispensable pour suivre une scolarité normale.
Règne des petits chefs
Dans le cadre de l’autonomie des établissements et de la gestion des « nouvelles carrières », le pouvoir du chef d’établissement est accru et étendu au domaine pédagogique.
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Mise à jour le Lundi, 09 Octobre 2017 09:31 |
Stage Islamophobie et Antisémitisme |
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Écrit par Laurent ROUZIERE
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Vendredi, 06 Janvier 2017 18:00 |
Lutter contre l'islamophobie et l'antisémitisme
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Un arsenal législatif qui vise des populations musulmanes.
De la loi sur l'interdiction du port de signes religieux à l'école (et en particulier du hijab, le foulard islamique, la loi faisant suite à l'exclusion médiatisée de jeunes filles voilées en classe) jusqu'aux mairies côtières de cet été qui ont souhaité interdire le burkini, en passant par l'interdiction de la burqa dans l'espace publique en 2010, la légifération sur les questions de l'islam et de la laïcité est prolifique. Entre féminisme et antiracisme, la gauche est divisée. Face à cet arsenal législatif, la gauche "militante" (et pas seulement la gauche parlementaire) est divisée. D'un côté ces pratiques, parfois extrêmement minoritaires comme la burqa, semblent aller à l'encontre de l'émancipation des femmes. D'un autre côté, on ne peut qu'être suspicieux envers des politiciens qui se découvrent soudainement féministes lorsqu'il s'agit de stigmatiser l'islam et les Musulman-es, alors-même que pour certains ils appartiennent à une tradition conservatrice ouvertement anti-féministe (sur la question de l'avortement, du congé maternité, des violences faites aux femmes etc.). Comment se situer face des élèves qui se réclament ouvertement de leur appartenance à l'Islam ? Faut-il se méfier des jupes un peu trop longues que portent certaines jeunes filles, autant qu'on a pu se méfier des jupes un peu trop courtes ?
Islamophobie et antisémitisme : des racismes qui s’alimentent l’un et l’autre ?
On a souvent tendance à présenter de manière antagoniste les militants contre l'islamophobie (parfois accusés d'être antisémites) et les militants contre l'antisémitisme (parfois accusés d'être islamophobes). La prolifération des thèses d'un Alain Soral sur le net ne doit pas être considérée comme un phénomène isolé. Un seul coup d'oeil sur le nombre de vues sur son site nous prouve qu'il a des adeptes. Il n'est pas si rare que des élèves soient adeptes de son site, y trouvant monts et merveilles en matière de théorie complotistes et d'explications politiques aussi stupides que dangereuses, foncièrement antisémites et misogynes. Comment se positionner face à ces thèses ravageuses qui gagnent du terrain auprès d'un public que par ailleurs l'extrême droite et Alain Soral méprisent (les classes populaires, les populations qui subissent le racisme) ?
La réflexion au service de la pédagogie.
On l'aura compris, cette bataille idéologique fait jouer un rôle majeur, parfois bien malgré elles, aux femmes ainsi qu’à la laïcité. D'un côté on stigmatise une population musulmane supposée oppressive envers les femmes, au nom du féminisme, de l'autre on professe des discours virilistes, antisémites et misogynes, au nom de la lutte contre le sionisme. Et l'école, bien sur, cristallise et reçoit toutes ces tensions. Peut-on lutter contre l'islamophobie sans dévoyer le concept de laïcité? Comment limiter l'influence des thèses de l'extrême-droite (islamophobes et antisémites) à travers notre pratique pédagogique ? Comment, en tant que syndicat défendant les valeurs du féminisme, pouvons-nous nous situer face des jeunes filles qui revendiquent leur appartenance religieuse ? Quelle est la réalité des quartiers populaires et de l'expérience vécue des populations qui y vivent face aux problèmes d'islamophobie et d'antisémitisme ?
Pour tenter d'éclaircir les enjeux impliqués par ces questions, quatre intervenant-es viendront partager avec nous leurs savoirs et leurs pratiques : - Salah Amokrane, militant associatif, fondateur de Takticollectif à Toulouse (https://tactikollectif.org) qui organise chaque année le festival « Origines contrôlées ». - Hourya Bentouhami, maîtresse de conférence en philosophie à Toulouse. Travaillant dans un cadre universitaire et militant sur les questions du féminisme décolonial et de la désobéissance civile, elle a publié Race, cultures, identités. Une approche féministe et postcolonial. - Marwan Mohammed, docteur en sociologie, chargé de recherche au CNRS. Il a coécrit l’islamophobie, un livre qui fait le point sur le concept d’islamophobie, sur son histoire et sa pertinence. - Pierre Stambul, militant à l’Union juive française pour la paix. L’UJFP a publié Une parole juive contre le racisme qui fait le lien entre islamophobie et antisémitisme, qui vont toujours de pair (voir leur site : http://www.ujfp.org).
CE STAGE AURA LIEU À ALBI, AU LYCÉE RASCOL
JEUDI 16 ET VENDREDI 17 MARS 2017
DE 9 À 17 HEURES.
VOIR MODALITÉS D’INSCRIPTION PLUS BAS N’OUBLIEZ PAS DE NOUS PRÉVENIR DE VOTRE PARTICIPATION EN NOUS ENVOYANT UN MAIL À :
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
COMMENT S’INSCRIRE ? AVANT LE 16 FEVRIER... DONC PLUTÔT AVANT LES VACANCES pour l'académie de Toulouse... Chaque fonctionnaire ou agent non-titulaire, syndiquée ou non syndiquée, peut bénéficier de 12 jours de formation syndicale par an. La demande (modèle joint) doit être faite au plus tard un mois avant le stage, par la voie hiérarchique, auprès de l’autorité compétente : – à la rectrice sous couvert du chef d’établissement dans le second degré, – à la DASEN sous couvert de l’IEN dans le premier degré, – au président du conseil général ou régional sous couvert du chef d’établissement pour les agents dans le secondaire. A défaut de réponse expresse au plus tard le quinzième jour qui précède le stage, le congé pour formation est réputé accordé. Les décisions exceptionnelles qui le refuseraient doivent être motivées et communiquées avec le motif à la commission administrative paritaire qui suit. En cas de problème, prévenir le syndicat.
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Mise à jour le Jeudi, 19 Janvier 2017 15:28 |
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